Σάββατο 23 Ιουνίου 2012

Michael Fassbender, pourquoi lui ?

Michael Fassbender, pourquoi lui ?



À l’affiche aujourd’hui, de Prometheus, le nouveau film de Ridley Scott, Michael Fassbender est issu d’une nouvelle graine d’acteur. On pourrait même, sans trop se tromper le qualifier d’acteur « normal ». Loin des pages des tabloïds voir même des crépitements des flashs, il aura tout de même effectué une percée dans le sillage hollywoodien comme on en avait pas vu depuis des années. Désormais, il est de toutes les cérémonies et les réalisateurs se l’arrachent alors qu’on le découvre à peine. Mais alors pourquoi lui ? Explications.

Par Edson Pannier

Il n’a ni la plastique de Brad Pitt, ni le jeu hypnotique de Johnny Depp. Physiquement il se défend certes, mais sans pour autant soulever les foules ou déchainer les passions. L’histoire de Michael Fassbender commence d’ailleurs à des années-lumière des fastes hollywoodiens, à Heidelberg, dans une ville du sud-ouest de l’Allemagne. Si ses origines sont germaniques, c’est l’Irlande qui le verra grandir.

Convaincu de devenir acteur, le jeune homme se lance alors dans une carrière qui aurait pu lui être fatale. Et pourtant, tout avait si bien commencé puisque en 2001, il prend part à la série télévisée de Tom Hanks et Steven Spielberg, Band of Brothers. Par la suite, les choses se gâtent et il s’engouffre dans les abysses du petit écran, dans ces productions d’où les acteurs ne reviennent jamais, les feuilletons télé. Un petit rôle dans Hercule Poirot, l’incarnation du malin dans Hex : la malédiction, etc. Logiquement, il aurait pu s’arrêter là, mais le destin en a voulu autrement.



Band of Brothers, par Tom Hanks et Steven Spielberg


En 2007, place aux salles obscures. Michael obtient un rôle dans le péplum à succès 300 de Zack Snyder. Assez important semble-t-il pour attirer le réalisateur François Ozon (Huit Femmes, Potiche) qui l’intègre au casting de son long-métrage dramatique, Angel. Très vite, l’acteur enchaine les productions. Dans Hunger de Steve McQueen, il incarne Bobby Sands, leader des séparatistes irlandais. Un premier « premier rôle », salué par la critique. Plus tard Quentin Tarantino en fait le lieutenant anglais Archie Hicox dans Inglorious Basterds. On lui pardonnera cependant son interprétation du jeune Magnéto dans le mauvais pré-quel, X-Men : le Commencement, rattrapé la même année par son rôle de Carl Jung dans A Dangerous Method de David Cronenberg. En 2011, il revient à son cinéaste fétiche, Steve McQueen, dans Shame. C’est la consécration. Son rôle de trentenaire sex-addict en proie à ses démons intérieurs lui vaut d’être nominé aux Bafta et aux Golden Globes et une récompense à la Mostra de Venise. C’est sûr Michael Fassbender fait désormais partie intégrante du paysage.





Hunger et Shame de Steve McQueen


Aujourd’hui, Hollywood ne peut plus se passer de lui. Prometheus est son premier long-métrage aux côtés de Ridley Scott mais pas le dernier puisque l’acteur fait d’ores et déjà partie du casting de son prochain film The Counselor, prévu pour 2013. Avant cela nous le découvrirons dans Haywire, le nouveau Steven Soderbergh au mois de juillet prochain puis dans Twelve Years a Slave de Steve McQueen.

Mais alors pourquoi lui ? Peut-être justement parce qu’il incarne ces acteurs d’un nouveau genre, ni people ni superstar, un bon acteur tout simplement. S’il est de toute évidence le nouveau chouchou des réalisateurs, Fassbender doit encore trouver son public. Mais à en juger par son agenda cinématographique, les occasions ne manqueront pas.



Découvrez la bande-annonce de Prometheus…


(Tweet L'Officiel  30.5.12  11.11')

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